St’ARTGALLERY “Là où tout commence ” – Asbl Art-Culture
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PIERRE QUERTINMONT

Mon parcours

Né en 1955, je suis le cadet d’une famille de deux enfants. J’ai passé mon enfance à Thieu, petit village de Belgique Francophone. Un papa adroit de ses mains, poète et peintre amateur (ce mot prend ici toute sa noblesse), une maman qui se révéla être la relève du papa décédé, une sœur aînée, professeur de musique, pédagogue passionnée et peintre à ses nombreuses heures.
Mon épouse, aquarelliste, et moi habitons toujours ce même village. Je suis le père comblé de deux filles et grand-père de trois adorables petites filles. Voilà pour la famille.
Après des études de dessin d’architecture au cours desquelles j’eus la chance de côtoyer des professeurs d’une grande sensibilité artistique, j’ai fait carrière dans des ateliers d’architectes (l’Atelier d’Architecture Ghislain Marbaix et l’Atelier d’Architecture DDV). Ce milieu professionnel riche et créatif a, sans aucun doute, été favorable à l’épanouissement de ma fibre artistique.

La photographie : une vieille histoire d’amour.
Noire et blanche, elle débuta en 1978. De cette époque, me reste la nostalgie de la chambre noire et de son odeur forte et vinaigrée. Je m’y confinais de longues heures, protégé par cette interdiction totale faite à quiconque d’en ouvrir la porte.
En 1985 je fis la connaissance de la peinture. Cette nouvelle aventure allait durer 15 ans, glissant insensiblement d’une facture figurative, où l’anecdote prévalait, vers une approche beaucoup plus abstraite dominée surtout par le bonheur total de triturer la couleur.
L’an 2000. La Provence, crispée sous le givre d’un hiver rigoureux, m’offre une palette d’images puissantes, d’un graphisme saisissant. L’impression est trop forte, il lui faut l’exutoire de la photographie autant que de l’écriture. De ce jour, ces deux passions ne me quittent plus et voisinent parfois au sein de petits livres, sortes de carnets de voyage.

La photographie, un regard décalé…
Si, au hasard des émotions suscitées, tous les thèmes sont abordés, la démarche privilégiée tient sans aucun doute dans le cadrage serré, parfois chirurgical, du sujet pour distraire le spectateur de sa nature au profit de la poésie qui se dégage de l’image ainsi créée. Un objet, à priori sans intérêt esthétique, prendra une toute autre valeur si, oubliant son humble statut, on pose sur lui un regard débarrassé d’a priori, que l’on en magnifie la forme, la matière, la couleur. Par définition, la photographie n’est pas abstraite. L’image produite peut cependant tendre à l’abstraction. Je ne néglige pas cette facette (ludique) de la photo qui révèle au spectateur, tentant légitimement d’identifier le sujet, toutes les qualités graphiques et poétique que ce dernier recèle.

Un chemin parallèle…
Il y a quelques années, je fis, auprès d’un ami trop heureux de s’en débarrasser l’acquisition de vieilles feuilles de zinc fatiguées, noircies et déchiquetées par le temps. A force de les découper et de les assembler, le but premier de les photographier se vit bientôt délaissé au profit de la réalisation de panneaux, sortes de bas-reliefs en métal et de sculptures aux formes organiques.
Une autre route mais une même démarche.